Les pare-buffles, ou grilles de protection, sont des barres métalliques conçues pour être fixées à l’avant d’un véhicule. Ils servent à protéger le véhicule en cas de collision, surtout avec un animal. Des règlements ont été mis en œuvre parce qu’on s’inquiète du danger qu’ils représentent dans les collisions avec des piétons et d’autres véhicules.

Australie

L’Australie n’a pas de réglementation fédérale sur les pare-buffles, mais les États peuvent les instituer indépendamment. Jusqu’à présent, la Nouvelle-Galles du Sud est le seul État à le faire. Sa loi interdit l’utilisation de pare-buffles qui représentent un danger évident pour les autres sur la route. Cela comprend les pare-buffles avec des coins saillants ou des bords tranchants. Il est également illégal d’avoir un pare-buffle qui bloque de quelque façon que ce soit la vue du conducteur ou qui inclut des accessoires, comme des lumières ou des treuils, qui dépassent de la barre elle-même.

Union européenne

L’Union européenne a mis en place une législation réglementant la production de pare-buffles par les fabricants. Le règlement les désigne par le terme technique « systèmes de protection frontale ». L’UE exige que tous les systèmes de protection frontale installés par les fabricants soient testés pour s’assurer de leur efficacité en matière de protection des passagers et de prévention des blessures aux piétons et autres personnes. Tous les systèmes de protection frontale doivent être approuvés par le gouvernement. Les fabricants de systèmes de protection frontale du marché des pièces de rechange doivent également tester leurs systèmes et fournir une liste des modèles de véhicules pour lesquels ils sont homologués.

États-Unis

Il n’y a pas de réglementation fédérale ou d’État sur les pare-buffles aux États-Unis. Cependant, l’inquiétude est de plus en plus grande. En avril 2010, le conseil municipal de New York a publié une résolution implorant le corps législatif de l’État d’instituer une interdiction des pare-buffles dans les limites de la ville de New York. Il reste à voir si cette préoccupation pour la sécurité des piétons aura un effet sur la réglementation des véhicules de l’État ou du gouvernement fédéral.

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