Il existe deux types de politiques économiques au Royaume-Uni : la politique monétaire et la politique fiscale. Les décideurs s’en servent pour influencer les comportements des participants à l’économie afin d’obtenir un effet optimal.

Politique fiscale

La politique fiscale est mise en œuvre par le Chancelier de l’Échiquier avec l’approbation des Chambres du Parlement. Le principal instrument de la politique fiscale est le budget. Les principaux contrôles sont les impôts et les dépenses.

Principes fondamentaux de la politique budgétaire

La politique budgétaire repose sur l’idée que si le gouvernement dépense de l’argent, en achetant des biens et services du secteur privé, il augmente l’activité économique et, par conséquent, améliore l’économie. S’il réduit ses dépenses, l’économie ralentira. De plus, si le gouvernement réduit les impôts, les gens sont enclins à dépenser davantage et à accroître l’activité économique ; lorsqu’ils augmentent les impôts, l’activité économique ralentit. Par conséquent, pour développer l’économie, les impôts sont réduits et les dépenses sont augmentées ; lorsque l’économie a besoin d’être ralentie, les politiques opposées sont appliquées.

Politique monétaire

Les monétaristes proposent que la meilleure façon d’influencer l’économie est de contrôler la masse monétaire et les taux d’intérêt. Ces leviers relèvent traditionnellement de la responsabilité de la Banque d’Angleterre. Cependant, comme les gouvernements britanniques sont propriétaires de la Banque d’Angleterre, le Chancelier de l’Échiquier a le pouvoir d’établir la politique monétaire.

Principes fondamentaux de la politique monétaire

La politique monétaire repose sur l’idée que pour développer l’économie, il faut augmenter la masse monétaire. Cela se fait soit en imprimant plus d’argent, en prêtant plus d’argent aux banques, en abaissant le taux d’intérêt pour encourager l’emprunt et décourager l’épargne, soit en achetant des obligations sur le marché et en payant avec de l’argent comptant, ce qui entre dans l’économie. Pour ralentir ou contracter l’économie, c’est l’approche inverse qui est suivie.

Avantages de la politique monétaire : l’inflation

La politique monétaire, bien que souvent la plus forte lorsqu’elle est utilisée en coordination avec la politique budgétaire, présente plusieurs avantages par rapport à la politique budgétaire. D’une part, la politique budgétaire a tendance à provoquer une inflation massive. L’injection de fonds publics dans l’économie par le biais de dépenses peut entraîner des augmentations massives de l’inflation. Il est politiquement difficile de ralentir l’inflation en réduisant les dépenses et en augmentant les impôts, ce qui a pour effet de contracter l’économie, et il s’agit donc rarement d’un moyen efficace de contracter l’économie. La politique monétaire, en revanche, peut causer de l’inflation, mais la hausse et la baisse des taux d’intérêt et l’augmentation et la diminution de la masse monétaire tendent à être des moyens efficaces de contrôle économique qui ne sont pas excessivement inflationnistes.

Avantages de la politique monétaire : rapidité des résultats

La rapidité avec laquelle les politiques adoptées produisent des résultats est un autre contraste. Le Parlement doit débattre de la législation, et toute action peut prendre des mois avant d’être adoptée par les deux Chambres et d’être promulguée. Toutefois, la politique monétaire peut être mise en œuvre immédiatement pour réagir rapidement aux circonstances économiques. La politique monétaire est principalement contrôlée par les économistes, tandis que la politique fiscale est souvent soumise à la politique.

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