Les requins ont plusieurs processus différents qui les aident à s’adapter à leur environnement. On pense que certains d’entre eux se trouvent dans tous les requins, tandis que d’autres sont spécifiques à certaines espèces.

Adaptation des requins

Les requins ont plusieurs processus différents qui les aident à s’adapter à leur environnement. On pense que certains d’entre eux se trouvent dans tous les requins, tandis que d’autres sont spécifiques à certaines espèces.

La thermorégulation

Il existe sept espèces de Lamnifomes ou « requin maquereaux » qui peuvent maintenir la température de leur corps au-dessus de la température de l’eau, parfois jusqu’à 12,8 degrés C. Ils ont un organe spécial appelé rete mirable qui permet au corps de réchauffer le sang froid et oxygéné provenant des branchies, en utilisant la chaleur produite par les muscles et les organes. Cela permet aux requins d’avoir plus de vitesse et de force, et d’habiter dans des eaux plus froides où la concurrence pour la nourriture peut être moindre.

Parthénogenèse

Une femelle requin-marteau en captivité a donné naissance à un petit en 2001, même si elle n’avait pas eu de contact avec un requin mâle depuis 3 ans. Les tests ADN ont confirmé que la progéniture n’avait pas d’ADN paternel, ce qui en fait une « naissance vierge ». Les scientifiques pensent que cela se produit très rarement chez les requins à l’état sauvage et qu’il s’agit d’un mécanisme permettant d’assurer la survie de l’espèce même lorsque les partenaires ne sont pas disponibles.

Électro-réception

Les requins ont des organes spéciaux, appelés Ampoules de Lorenzini, qui leur permettent de détecter d’autres créatures par les champs électromagnétiques qu’ils produisent. Cela les aide à trouver des proies cachées sous le sable ou dans des grottes. Les requins ont la plus grande sensibilité électrique de tous les animaux, bien que cela puisse être un problème, car les requins sont attirés par l’électricité produite lorsque l’eau salée interagit avec le métal, ce qui peut mener à un requin confus attaquant un bateau.

Réponse à la douleur

Les mammifères, y compris les êtres humains, possèdent deux types de cellules nerveuses sensorielles : myélinisées et non myélinisées. Les neurones non myélinisés, appelés nocicepteurs, sont des cellules nerveuses qui répondent à la douleur. Chez l’être humain, 50 % de nos cellules nerveuses sont des nocicepteurs. Cependant, une étude de 1993 a révélé que seulement 1 % des neurones de deux espèces de raies (techniquement de la même famille que les requins) étaient des nocicepteurs. Dans le requin à nageoires noires, 14 à 38 % des neurones étaient des nocicepteurs. Il se peut que les requins ne ressentent pas la douleur du tout, et si c’est le cas, ce serait significativement différent de la façon dont les humains et les mammifères ressentent la douleur. Cela pourrait être une adaptation évolutive, car les requins et les raies doivent continuer à se déplacer pour extraire l’oxygène de l’eau, et ne peuvent donc pas s’arrêter et attendre que la douleur s’apaise comme le ferait un mammifère.

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