L’inactivité entraîne des changements immédiats dans l’organisme. L’inactivité d’une semaine, d’une journée et même d’une heure peut entraîner des changements immédiats. Certains de ces changements sont des événements naturels et prévus, peu importe le niveau de condition physique d’une personne. Normalement, les changements qui se produisent en raison de l’inactivité d’une heure ne causent pas de problèmes de santé. Les problèmes de santé surviennent lorsqu’une personne adopte un mode de vie inactif au quotidien.

Gain de poids

L’inactivité physique, même de courte durée, peut entraîner un gain de poids. Bien sûr, le potentiel de prise de poids augmente avec la durée de votre inactivité. Chaque individu doit consommer quotidiennement suffisamment de calories pour maintenir les fonctions biologiques vitales. Toutefois, ce niveau est relativement faible par rapport à ce qui est nécessaire pour soutenir l’activité physique. Lorsque moins de calories sont dépensées (à cause de l’inactivité), le gain de poids en est le résultat. Même si la consommation est plus élevée que les dépenses pour un jour ou deux seulement, il en résulte une prise de poids. Prendre 500 calories de plus que ce qui est dépensé chaque jour, pendant 7 jours, se traduira par un gain de 1 livre.

Mise en commun du sang

Le fait de rester assis dans un état inactif, même pendant une courte période, peut entraîner la formation d’une flaque de sang dans les membres inférieurs. Le mouvement des membres aide à faire circuler le sang. Lorsqu’une personne est immobilisée pendant un certain temps, le sang ralentit, ce qui prend plus de temps pour retourner au cœur. Le sang dans les membres inférieurs doit travailler contre la force de gravité sans l’aide du mouvement des muscles. Cet effet immédiat de l’inactivité, même à court terme, peut entraîner des problèmes vasculaires dans les membres inférieurs.

Diminution de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque

L’inactivité entraîne également une baisse de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque. Il ne s’agit pas nécessairement d’un facteur négatif pour la santé, mais plutôt d’un phénomène naturel résultant de l’inactivité. Les muscles inactifs n’ont pas besoin de la même quantité de sang riche en oxygène que les muscles qui travaillent. Lorsqu’une personne se déplace — marcher, courir ou simplement accomplir des tâches quotidiennes, les muscles travaillent et ont besoin d’une grande quantité de sang. Si le cœur n’a pas à pomper le sang vers les muscles qui travaillent, la pression dans les veines est réduite. Au fil du temps, l’inactivité entraîne une augmentation de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque, signe d’un système cardiovasculaire malsain.

Réduction de la respiration

Pendant les périodes d’inactivité, la respiration d’une personne est réduite. La respiration est le processus d’absorption d’oxygène et d’expulsion du dioxyde de carbone. Moins d’oxygène est nécessaire pour soutenir les fonctions du corps pendant l’inactivité. Par conséquent, la respiration diminue. Une manifestation extérieure de cette réduction peut être vue chez un individu qui est assis pendant une longue période de temps. La personne peut devenir somnolente en raison de la réduction de l’oxygène riche en sang dans le cerveau, ce qui l’incite à bâiller pour absorber plus d’oxygène. De plus, lorsque l’individu se lève soudainement, il peut se sentir étourdi ou même s’évanouir, en raison du manque d’oxygène dans le cerveau. Moins d’oxygène est fourni si la respiration est réduite. Avec le temps, l’inactivité entraîne une augmentation de la respiration, en raison de la contrainte de fournir de l’oxygène à la masse corporelle supplémentaire.

Réduction des endorphines bêta Endorphines

L’exercice stimule la production de substances chimiques dans le cerveau, appelées endorphines bêta. Les endorphines bêta sont des neurotransmetteurs qui aident à produire une sensation de bien-être ou d’euphorie. Les scientifiques ont déterminé qu’une absence ou une réduction de la sécrétion d’endorphines bêta est associée à la dépression. Les personnes habituées à faire régulièrement de l’exercice peuvent constater une diminution de la sensation de bien-être lorsqu’elles s’abstiennent de faire de l’activité physique pendant quelques jours.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.