Les caniches sont sensibles à un certain nombre de troubles neurologiques qui affectent leur humeur, leur comportement et leur motricité. Certains de ces troubles sont relativement inoffensifs et sont contrôlés par des médicaments, mais d’autres provoquent une dégénérescence du cerveau et finissent par être mortels. Un vétérinaire peut diagnostiquer la maladie et donner des conseils de traitement.

Syndrome de la secousse blanche

Le syndrome de la secousse blanche est un mystérieux trouble neurologique qui touche principalement les petits chiens à poil blanc. Les caniches miniatures et les caniches blancs jouet sont souvent touchés par cette maladie, mais les races maltaise, bichon frisé et terrier blanc des Highlands occidentaux sont aussi couramment touchées. Selon Pet Place, les chiens atteints de ce trouble développent des tremblements constants lorsqu’ils ont entre 1 et 6 ans. Le tremblement s’intensifie si le chien est stressé ou surexcité. Les secousses peuvent être si graves pendant ces périodes que le chien a de la difficulté à se déplacer d’un endroit à l’autre. Il n’existe pas de test spécifique pour identifier le syndrome du shaker blanc. La plupart des vétérinaires excluent tous les autres symptômes des tremblements avant d’identifier un chien comme ayant positivement ce trouble. Le syndrome du shaker blanc est traité avec des médicaments à base de glucostéroïdes.

Abiotrophie cérébelleuse

L’abiotrophie cérébelleuse est un trouble neurologique causé par la détérioration des cellules cérébrales qui contrôlent les habiletés motrices et la coordination. Cette maladie est fréquemment observée chez les chiots caniches miniatures âgés de 4 à 12 semaines. Les caniches ont tendance à développer un type particulier de trouble appelé abiotrophie nucléaire cérébelleuse et extrapyramidale, dans lequel les cellules d’autres régions du cerveau se détériorent également. Selon la Canine Inherited Disorders Database, les chiots atteints de cette maladie ont une démarche rigide ou semblent ne pas savoir où se trouvent leurs pieds dans l’espace. Ils ont aussi des problèmes d’équilibre et agissent parfois de façon confuse ou désorientée. Les symptômes progressent rapidement dans les semaines ou les mois suivant leur apparition. La maladie est dégénérative et finalement fatale, et le site Web indique que de nombreux propriétaires d’animaux de compagnie choisissent d’euthanasier leur chien avant que les symptômes ne deviennent trop graves.

Épilepsie idiopathique

Le Poodle Club of America indique que l’épilepsie idiopathique est un trouble épileptique héréditaire. On l’appelle idiopathique parce qu’il n’y a pas d’autres raisons pour les crises comme les blessures à la tête, les tumeurs ou l’empoisonnement. Marion Mitchell, rédactrice du site Web sur l’épilepsie canine, explique que les crises surviennent lorsque les signaux nerveux provenant du cerveau ne fonctionnent pas. Elle prétend qu’il s’agit du symptôme d’un dysfonctionnement neurologique. Les crises du petit mal sont à peine perceptibles, mais les crises du grand mal sont effrayantes.

Un chien passe par plusieurs étapes au cours d’une crise d’épilepsie. Le premier s’appelle prodome. Elle agira en quelque sorte ou démontrera un comportement atypique. L’étape auditive suit. Le chien devient nerveux, pleurnicheur ou nécessiteux. La crise proprement dite suit l’étape auditive. Cette partie s’appelle l’ictus. Le chien tombe au sol et entre dans une période de convulsions qui dure environ 45 secondes. Enfin, l’étape post-ictal laisse l’animal nerveux, mal à l’aise et affamé. Les chiens atteints d’épilepsie sont traités avec du phénobarbitol pour contrôler les crises.

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