Composé organique naturellement présent dans les feuilles du tabac, la nicotine est facilement absorbée par le corps humain et crée une forte dépendance. Bien que la nicotine puisse pénétrer dans l’organisme par la peau ou les muqueuses du nez ou de la bouche, la plupart des gens ingèrent de la nicotine en fumant la cigarette. Fumer de la nicotine la transporte efficacement dans les poumons, qui sont tapissés de minuscules alvéoles. Ces alvéoles échangent normalement l’oxygène avec le dioxyde de carbone et l’azote dans la respiration normale. Lorsque la fumée de cigarette est inhalée dans les poumons, la nicotine passe par les alvéoles dans la circulation sanguine et, en 15 secondes, elle est transportée dans le corps et dans le cerveau.

Nicotine

Composé organique naturellement présent dans les feuilles du tabac, la nicotine est facilement absorbée par le corps humain et crée une forte dépendance. Bien que la nicotine puisse pénétrer dans l’organisme par la peau ou les muqueuses du nez ou de la bouche, la plupart des gens ingèrent de la nicotine en fumant la cigarette. Fumer de la nicotine la transporte efficacement dans les poumons, qui sont tapissés de minuscules alvéoles. Ces alvéoles échangent normalement l’oxygène avec le dioxyde de carbone et l’azote dans la respiration normale. Lorsque la fumée de cigarette est inhalée dans les poumons, la nicotine passe par les alvéoles dans la circulation sanguine et, en 15 secondes, elle est transportée dans le corps et dans le cerveau.

La nicotine dans l’organisme

Au début, la nicotine fait libérer de l’adrénaline par l’organisme. L’adrénaline fait monter en flèche la fréquence cardiaque et la pression artérielle et fait libérer de l’insuline par le corps, ce qui fait croire à l’organisme qu’il y a un excès de glucose dans le sang (à cause de cela, les fumeurs signalent souvent une diminution de leur appétit). La fumée inhalée a d’autres effets sur le corps : le monoxyde de carbone endommage les poumons et les parois des artères, les affaiblissant et augmentant le risque de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et de caillots sanguins.

La nicotine dans le cerveau

C’est dans le cerveau que la nicotine fait le plus de travail et de dommages. Il y a des millions de neurones, des cellules qui transfèrent l’information dans tout le système nerveux. Entre deux neurones se trouve la synapse, à travers laquelle l’information est envoyée. Un neurone libère un produit chimique appelé neurotransmetteur, qui se lie au neurone suivant dans la « chaîne ». Cette chaîne met en mouvement la réponse du corps à de nouvelles informations. La nicotine se lie à un sous-ensemble de neurones qui lient habituellement le neurotransmetteur acétylcholine, empêchant l’acétylcholine de diffuser ses messages spécifiques et habituels concernant le mouvement musculaire et le niveau d’énergie. Lorsque la nicotine bloque ces récepteurs, le corps libère plus d’acétylcholine afin de trouver des synapses auxquelles il peut s’attacher. Cette acétylcholine supplémentaire signale ensuite au cerveau de libérer un autre neurotransmetteur, la dopamine (qui contrôle le centre de plaisir du cerveau). Comme les niveaux accrus d’acétylcholine font que la personne se sent plus alerte, le niveau accru de dopamine fait que la personne se sent détendue. Mais ce ne sont pas les deux seuls ingrédients du « cocktail » cérébral à la nicotine. Les niveaux élevés d’acétylcholine et de dopamine signalent la libération d’endorphines et de glutamate. Les endorphines produisent un sentiment de bonheur tandis que le glutamate, qui est impliqué dans la création de souvenirs, prend un instantané du processus, l’associant à des sentiments agréables qui encouragent la consommation et, en fin de compte, la dépendance.

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