Les méthodes de recherche qualitative et quantitative sont complémentaires et contrastées. Chaque méthode a ses forces et ses faiblesses. La recherche qualitative ne devrait pas être écartée simplement parce qu’elle manque des données statistiques dures que contient la recherche quantitative. Apprenez quelles sont ses forces afin de tirer le meilleur parti des données recueillies sur le terrain, et apprenez où ses faiblesses doivent être étayées par d’autres données.

Spécificité et profondeur

L’un des grands avantages de la recherche qualitative sur le terrain est qu’elle vous permet d’examiner en profondeur des segments plus petits d’une étude. La recherche quantitative est basée sur des échantillons et des traits larges. De plus, les questions complexes peuvent souvent être expliquées de façon plus adéquate par des méthodes de recherche qualitative. Les informations peuvent être ventilées et examinées en fonction des cas individuels. Le contexte peut également entrer en jeu lorsque vous utilisez des méthodes de recherche qualitative. Il est très difficile d’étudier, de mesurer et de communiquer adéquatement ces types de complexités et de nuances au moyen de méthodes de recherche quantitative.

Données réelles

La recherche quantitative exige souvent des paramètres très stricts afin de rendre les données compréhensibles. Les données qualitatives ne visent pas à imposer des conditions extérieures à la recherche. Elle cherche plutôt à étudier les sujets dans l’environnement le plus naturel possible. C’est la différence entre l’observation et l’expérimentation. C’est aussi la raison pour laquelle la recherche qualitative sur le terrain prend souvent un certain temps. Les chercheurs veulent s’immerger dans le sujet de leur étude plutôt que de simplement faire une observation rapide et passer à autre chose. L’objectif est de trouver un sens et une perspective dans les données, plutôt que de simplement régurgiter les factoids comme le font d’autres types de recherche.

Données douces

L’une des faiblesses des données qualitatives est qu’elles fournissent des données « douces ». Elle est interprétée et rapportée par les chercheurs et, à ce titre, elle est sujette à l’inexactitude et au biais plus que les données quantitatives qui sont appuyées par des faits et des chiffres concrets. Cela signifie qu’il peut être difficile de créer des réponses concrètes et de recommander ou de créer des changements sur la base des données quelque peu vagues que la recherche qualitative sur le terrain peut fournir.

Manque de prévisibilité

L’une des principales utilisations de la recherche quantitative est de prédire les tendances. La recherche qualitative ne peut pas fournir aux chercheurs le même genre d’aperçu de ce qui est susceptible de se produire à l’avenir. Cela s’explique en partie par le peu d’attention accordée à la recherche, par opposition aux grands échantillons qui sont utilisés dans la recherche quantitative. C’est aussi parce que tout dans la recherche qualitative dépend du contexte. Comme il est impossible de prédire les contextes changeants qui pourraient se présenter, ces données ne sont pas particulièrement utiles pour prédire les développements et tendances futurs.

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