Les bactéries peuvent être identifiées par leur forme et la façon dont elles réagissent aux tests chimiques. Les tests les plus courants sont la coloration de Gram, l’agglutination des lames et le lysotypage. Cependant, grâce aux progrès de la microbiologie, les scientifiques peuvent identifier davantage les bactéries par l’analyse de l’ADN.

Forme

Les bactéries se présentent sous trois formes de base : Cocci, bacilles et spirille. Les spirilles – comme les vibrios, les spirilles et les spirochètes – sont en forme de spirales. Elles sont parmi les plus grosses bactéries et les plus faciles à identifier.

Les bacilles sont en forme de tige. Selon la façon dont ils se divisent, ils peuvent être classés dans d’autres groupes. Par exemple, les diplobacilles forment des groupes de deux, les streptobacilles forment de longues chaînes et les staphylocoques forment des formes amorphes.

Les cocci sont en forme de cercle. Comme les bacilles, ils sont également classés selon la façon dont ils se divisent. Les diplocs forment des groupes de deux, les streptocoques forment des chaînes et les staphylocoques sont amorphes.

Certaines bactéries prennent des formes différentes, même à l’intérieur d’une même boîte de Pétri. Ces bactéries sont connues sous le nom de bactéries pléomorphes, par opposition aux bactéries monomorphes.

Coloration Gram

La coloration de Gram est un procédé simple mais très utile pour identifier les bactéries. Tout d’abord, un chercheur colorera les bactéries avec du cristal violet et de l’iode. Vient ensuite un rinçage à l’alcool, puis une contre-coloration à la safranine, une teinture rougeâtre.

Sous un microscope, les bactéries Gram positif devraient apparaître en violet foncé ou en brun. Grâce au peptidoglycane dans leurs parois cellulaires, ils retiennent bien la tache violette cristalline, même après le rinçage à l’alcool.

Les bactéries Gram-négatives, par contre, apparaîtront roses ou rouges. Ils contiennent des quantités relativement faibles de peptidoglycane et ont donc une faible affinité pour le cristal violet. Les trois quarts de toutes les eubactéries connues (ou « vraies bactéries ») sont Gram-négatives.

Bien qu’elle soit la plus courante, la coloration de Gram n’est pas le seul test de coloration utilisé. D’autres tests de taches peuvent déterminer si les bactéries ont des endospores, des capsules ou des flagelles.

Agglutination des lames

L’un des tests sérologiques les plus répandus est l’agglutination sur lame. Dans ce test, les chercheurs exposent la bactérie inconnue à un certain nombre d’antisérums différents. Ces antisérums contiennent des anticorps qui combattent un type spécifique de bactéries, et une identification positive se produit lorsque les bactéries s’agglutinent ou se regroupent.

Dactylographie de phage

Le lysotypage fonctionne selon un principe similaire. Dans ce test, les chercheurs cultivent la bactérie inconnue dans une boîte de Pétri, puis introduisent un bactériophage, un type spécial de virus. En observant quel bactériophage attaque la bactérie, les chercheurs peuvent alors déterminer l’identité de la bactérie.

Analyse de l’ADN

Pour identifier les bactéries grâce à l’analyse de l’ADN, les chercheurs peuvent mesurer le rapport des paires guanine-cytosine. Ces paires révèlent la relation entre une bactérie inconnue et celles qui sont connues. Ils peuvent aussi révéler comment les bactéries évoluent.

Un autre moyen précieux d’identifier les bactéries est l’hybridation nucléaire. Dans l’hybridation nucléaire, les chercheurs chauffent les brins d’ADN complémentaires d’une bactérie, rompant les liens entre eux. Après l’isolement d’un brin, les chercheurs introduisent des sondes d’ADN, qui sont des brins courts de l’ADN d’une autre bactérie, et observent dans quelle mesure les brins se combinent ou s’hybrident. Plus l’hybridation est grande, plus la relation entre les deux bactéries est étroite.

Ressources utiles : 1, 2, 3.

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