L’achat d’une voiture est une décision importante, qu’il s’agisse d’un modèle neuf ou d’un véhicule d’occasion. Alors que les voitures neuves sont garanties par le constructeur, les voitures d’occasion représentent souvent un risque beaucoup plus important. Il y a plusieurs lois que les acheteurs et les vendeurs doivent suivre pour une vente de voiture d’occasion afin de protéger les deux parties et de respecter les directives de l’État.

Garanties

Les vendeurs ne sont pas responsables de la prolongation de tout type de garantie sur une voiture d’occasion. Cela signifie que les véhicules d’occasion vendus dans le cadre d’une vente privée ne sont pas du tout protégés. Toutefois, de nombreux concessionnaires automobiles, y compris ceux qui ne vendent que des voitures d’occasion, peuvent offrir une garantie limitée pour gagner la confiance des acheteurs et établir une réputation positive. De plus, une voiture d’occasion avec une garantie d’usine existante conservera sa garantie lorsqu’elle sera vendue telle quelle, le solde de la garantie d’origine étant transféré au nouvel acheteur.

Lois du citron

La plupart des États ont une loi sur le citron, qui permet aux acheteurs de voitures d’occasion d’être indemnisés s’ils achètent un véhicule qui subit une défaillance mécanique majeure alors qu’il est encore sous garantie. Cela comprend à la fois les garanties de voitures neuves existantes sur les modèles vendus comme étant d’occasion, ou les garanties limitées offertes par les vendeurs de voitures d’occasion. Les voitures achetées sans garantie ne sont pas soumises aux dispositions d’une loi sur le citron.

Alors que les spécificités de la loi du citron varient d’un état à l’autre, en général, elle ne s’applique qu’aux véhicules présentant des problèmes majeurs. En Californie, par exemple, les conducteurs ne peuvent pas demander un remboursement ou un échange en vertu de la loi sur le citron, à moins que la voiture d’occasion n’ait été inutilisable pendant 30 jours ou n’ait été réparée au moins quatre fois chez un concessionnaire agréé pour le même problème. Si le constructeur et le concessionnaire d’occasion refusent tous deux de rembourser le client, l’État peut intervenir, en agissant d’abord en tant que médiateur et en imposant éventuellement un remboursement pour le client.

Titres et enregistrement

Les acheteurs de voitures neuves doivent demander un nouveau titre en leur propre nom. Pour les ventes privées, le vendeur est habituellement tenu de signer le verso du certificat de titre original, que le nouveau propriétaire peut ensuite apporter à la DMV pour demander un nouveau titre.

Les lois sur l’enregistrement varient d’un État à l’autre. Dans certains États, le nouveau propriétaire doit demander un nouvel enregistrement, avec de nouvelles plaques d’immatriculation. D’autres États, comme la Californie, exigent que les plaques restent avec la voiture et que le nouveau propriétaire renouvelle l’immatriculation du véhicule après la vente.

Impôts et taxes

Les acheteurs de voitures d’occasion doivent également payer les impôts sur le revenu de l’État et les impôts locaux sur leur achat. Les concessionnaires de véhicules d’occasion factureront automatiquement la taxe de vente sur le prix de vente, y compris dans le prix au comptant ou le prix financé à long terme. Dans les ventes privées, l’acheteur est tenu de déclarer l’achat et de payer les taxes nécessaires avant de demander un nouveau titre ou des documents d’enregistrement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.